30/11/2011

J'écume



J'écume les vagues du calendrier et je regarde les jours qui passent se marrer
Fériés

Dans les cendres de leurs cendriers, ou sur les numéros de leurs combinés

Coincé entre les murs de leurs cabinets
Ils consultent leur ministère, leurs affaires dites étrangères
Les dossiers qui errent sur leurs étagères,


Et n'intéressent ni la ménagère de moins de cinquante ans
ni celles de vingt ans encore moins leurs belles mères

Ils divaguent sur le temps,

Sur le Bien et sur le Mal

Évoquent parfois l'OTAN et le vent qui l'emporte



On en voit des traces tant sur leurs magazines que sur leur journal

Qu'ils regardent de préférence télé vissé sur leur pupille

Écouteur collés aux tympans

En vérité c'est le cadet de leur soucis

Ils déblatèrent
Tant sur les femmes que sur leurs malles

Tandis que
Entre deux avions, New Delhi et
Singapour

La tête bien calée tout contre le coeur de ma douce, chère et tendre bien aimée


Je pars

Direction Kuala Lumpur


Pendant ce temps là d'autres divulgues à la virgules près ce que je sème

Que je t'aime

Aux quatre coins du monde porté par le vent des alizés qui parcours la planète

Un message me parvient :

Les balises de Lise

Sont dans le rouge

En court ou en long courrier
Le thème peau est toujours un peu le même
Celui des amants du pont neuf

Une semaine et demi avec ma demoiselle
ça donne des ailes à nos désirs
Et vaut bien mieux que d'aller voir Venise au temps
des amours que l'on dit mortes

C'est triste à mourir
Passé le pont des soupirs

Je ne raterais cela pour rien au monde

Va donc pour un dernier tango à Paris

Kind'a

La musique qui accompagne ce texte en attendant que j'en compose une perso :

http://www.youtube.com/watch?v=oA5JaKPnXJQ

À ELISABET

Elisabet,



Un pompom, un mojiiiiiiito
C'est le Bouquet ...
Final, première

Retour en arrière, classe seconde
La classe quoi !
Mais seulement deux secondes, pas une de plus

Terminal
Redoublement

ça embraye sec
Passer à la vitesse supérieure
Appuyer sur l'accélérateur

Particules

Court mais élément terre
Parler ? non plutôt se taire
Se terrer

Votre matricule s'il vous plaît !
Enfin que ça vous plaise ou non d'ailleurs
Pareil, même

Dégagement de la chaussée

Troisième

Vitesse de croisière
La voiture roule enfin tranquille, pépère
En tout cas je l'espère
J'ai pas vu les experts
Et je n'adhère en rien au thèse de Dexter

Mais voilà que la demoiselle à l'arrière

Du genre sévère, voire même vénère
Vous savez qui vous regarde toujours un peu en biais
Et comme qui dirait cherche à voir si vous allez faire un pet de travers

Elle me dit :
Mon vieux, un plus deux, si je compte bien
ça fait bien trois n'est-ce pas ?

Hey bien entre toi et moi il y a comme un froid !


Effroi ...

Je songe une seconde
Seulement une seconde durant à mettre la marche arrière
Histoire de tout foutre en l'air
Mais je n'en fais rien
Le vent ne vient pas de derrière

Je reste donc en troisième

Vitesse de croisière
J'arrive au lycée Pasteur (Lille)
Une fois le collège Jean Moulin passé (Berck sur Mer)

Me voilà sur le bas côté
Présent, futur, passé composé

Je n'ai jamais vraiment su très bien le temps des conjugaisons maîtriser
C'est que sur mes intentions nombre de mes professeurs se sont souvent méprisés
Cela ne m'a pas empêché d'obtenir une mention bien à la maîtrise

De l'art ?

J'en fais toute une histoire
Blabla blabla par-ci puis par là

Parle à qui tu sais, ma tête est malade
On ne va pas en faire tout un fromage
Me voilà donc masterisé plutôt que pasteurisé

Le fruit je le mange sec
Me compliquez pas l'affaire !
En faire une thèse ?

J'y songe parfois tard le soir quand vient l'ennui
Et puis au réveil je dors dessus
Tout ça, ce ne sont que des foutaises !

Faites pas chier avec vos conneries
Vous voulez quoi, des preuves ?

Des preuves de quoi ?
Celle de votre connerie ?
Vous n'êtes pas assez grand pour vous en rendre compte par vous même ?

C'est un peu gonflé non ?


Le peu que j'ai bien fait ou que j'ai fait jusqu'ici ne vous suffit pas ?

Il vous faut encore d'autres preuves ?
Me faire revivre l'enfer ?

Dites moi, mon cher Watson,
Ne serais-je pas bien bête de les laisser ainsi me malmener par le bout du nez ?

Boudiné, turlututu chapeau pointu !

Le diable parle la langue bien pendu

Me promettre la lune alors que vous n'avez qu'un siège sur les chiottes
de votre fusée à me proposer...
C'est pousser un peu loin le bouchon non ?
Comprenez bien que je ne peux que refuser

Clara, elle, veut la lune, alors...

Allez... Oui c'est ça
Tchao, bandes de pantins à peine articulés !!!
Et je suis poli avec ce dernier mot
Il en existe bien un autre qui rime avec mais
Je vous l'épargne, il paraît que c'est une insulte

Mais pas sur, il faut encore que je consulte mon dictionnaire
Celui du bon petit fonctionnaire

Ok bon, ça va
Je n'irais pas jusque là
Je vous respecte trop pour ça
Coiffez vous donc aux poteaux

Moi c'est avec mes potes que je regarde mes photos
Un album de famille en somme

Je vous laisse... le petit Robert vient de se réveiller

Tcho

D'autres chats à fouetter, et comme tu le sais Elisabet :
Je suis une crème, c'est bien connu

Pas abattu encore moins demi-écrémé
Je suis Entier

C'est à prendre ou à laisser
Pas à prendre à l'essai

J'apprends à laisser

Songez y


Kind'a

27/11/2011

From the Egde to the core (Nii O.)

DANS LE DÉCORE
DRÔLE DE CORPS SANS ESPRIT
From the silence to the shadows, from the past to the futur, from last door passing by the next floor. From the above to the ground... From the edge passing through the core. Can you ear the music for the mass in march since April... Can you ear the song of Freedom ?
À tous les révoltés, les militants, les culs par terre, les taiseux, les cul terreux, les poings levés majeurs en l'air. Aux accords rageurs que l'on dit encore mineurs passés aux fers rouge de la police des moeurs. Marqués du sceau de l'indiscipline. Wild, wild, west, Africa, América, Asia, Australia... etc.
À la joie de nos soeurs, aux rires de nos frères, à la mémoire de nos pères dont ont dit, Grégoire, qu'ils ont connu, hier encore, l'espoir et la gloire dans les alcoves, les couloirs, d'un château en Espagne qui appartenait à nos mères... Celles qui veillaient alors sur nos mœurs.
Hey jeunes gens, ou pas d'ailleurs - m'en fous comme de l'an quarante - ce que je veux dire c'est que ce qu'il m'importe que vous sachiez c'est de savoir faire la différence entre le chant du coq et celui du cygne... C'est la seule chose qu'il faut savoir en ces temps qui courent plus vite encore qu'hier parce qu'il faut bien un jour atteindre aujourd'hui.
Tout contemporain que nous sommes, que nous espérons être, que nous voudrions êtres, que nous deviendrons surement ou pas d'ailleurs - s'en fous comme de la mort et de l'an quarante et tout son bataillon – Bataillons, d'ailleurs. Ce qui importe c'est que tout compte fait comme un rat : Tout compte pour un, chacun comptant sur son prochain. Et plus il est proche, plus il compte sur son prochain même lointain... Cousin ou germain, m'en fous d'ailleurs, vous connaissez la suite !!!
L'art a un prix, il n'est pas progressif, il transgresse, il n'en graisse pas, les coups seuls il encaisse. Il est jouissif au sens ou il libère, il régénère. Il redonne du tonus, de l'entrain de l'envie, de l'appétit, de la curiosité.
Mords dedans la vie.
Fini l'art à papa assis au salon à mater un feuilleton. Murs, décorations, papier moucheté... les dès sont jetés : Ô, Alea Jecta es !!! Au hasard Baltazar... Et tout son bazar......
L'art ne fait pas le trottoir tard le soir sans quoi tout part en tout sens... Si des gens tels que Warhol et bien d'autres tels que Basquiat se sont brûlés les ailes sur l'essence du capitale dont il vivait l'un des pires moments - parmi tant d'autres qui sont passés aux oubliettes de la mémoire ou plutôt de l'amnésie généralisée - ce n'est certainement pas pour que l'artiste contemporain puisse tranquillement pisser dans les violons de nos sociétés dites de consommation mais qui ne sont que des sociétés d'acquisition, ou l'on exprime son désire ultime, dans une sorte de frénésie plus ou moins authentique... A un tel point que ça en frise le ridicule. Pédoncule !!! Un peu de respect tout même pour ces gens, messieurs, dames, ne soyez pas des pions, nom de nom de non !!!
Brûlez...
Qu'emporteriez vous lui demanda-t-on ? Qu'emporteriez vous le dernier jour de votre silence, de votre existence ? ... Silence, puis réponse : Le Feu, oui... le feu pour tout rallumer, tout recommencer... Brûle, consume toi, de tes cendres tu renaîtras : Phoenix !!! Et si tel n'est pas le cas fait le pour toi, pour ton frère, ta soeur, tes amis, peu importe d'ailleurs. Fait ce que tu aimes. Pas ce que tu veux, tout le monde veux mais peu aime finalement, poème, pot de aime à celle que j'aime. Point de haine ultime outrage à l'amour.
L'art a un prix, il n'est pas progressif, il transgresse, il n'en graisse pas, les coups seuls il encaisse. Il est jouissif au sens ou il libère, il régénère. Il redonne du tonus, de l'entrain de l'envie, de l'appétit, de la curiosité. Fini l'art à papa assis au salon à mater un feuilleton. Murs décorations, papier moucheté... Les dès sont jetés : Ô, Alea Jecta es !!! Au hasard Baltazar... et tout son bazar...

L'art ne fait pas le trottoir tard le soir sans quoi tout part en tout sens... Si des gens tels que Warhol et bien d'autres, à l'exemple de Basquiat se sont brûlés les ailes sur l'essence du capitale dont il vivait sans doute l'un des pires moments, ce n'est certainement pas pour que l'artiste contemporain puisse tranquillement pisser dans les violons de nos sociétés dites de consommation mais qui ne sont que des sociétés d'acquisition, ou l'on exprime sont désire ultime de possession, dans une sorte de frénésie, tel des possédé croyant posséder, plus ou moins authentique mais haut en toc d'ailleurs... C'est à tel point que ça en frise le ridicule. Pédoncule !!!
Mort dedans la vie/ mords la vie/ à pleine dents/ Avoir envie/ être en vie/ se sentir vivant dehors/ comme dedans.../ Mords d'est en ouest/ du sud au nord/ dedans la vie/ Mords donc que je te dis !!! /
Pomme d'Adam tendu / Ève s'est endormie / "Lève toi tes enfants ont grandi"/ En marche depuis longtemps/ Avril, mai juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre... / Ils n'attendent que toi.../ Un vent se lève qui souffle sur la terre de nos ancêtres.

Kind'a


24/11/2011

De passage



Naviguer entre les lignes, les jours de pleine lune



Fuir les marées humaines, bouches ouvertes vociférant à longueur de temps



Il faut de l'endurance et de la pratique pour surmonter certaines humeurs, certains tempéraments



Ramper au fond de sa crypte, où l'on se terre pour ne pas voir la lumière du jour



Les cris de la foule, les mouvements de la houle


Déserter les premières lignes, dès que l'occasion s'offre à nous



Les questions que l'on se posent ont-elles nécessairement des réponses ?



Est-on sur que celles-ci nous rassurerons ?



N'est-ce pas là la fonction première de toutes réponses ?


Si le doute est nécessaire à quoi peut bien servir la réponse ?



J'avance masqué sur une terre brulée.



Suis-je bien à l'endroit ou je suis né ?



Puis-je encore me retourner ?



Les devantures des maisons de mon enfance ont-elles encore les couleurs d'avant ?



Où portent-elles la marque de mon absence, celle du changement ?


Je me rapproche d'un nouveau jour, chaque fois que tombe la nuit



Mes pas hésitant disent le doute en question



J'avance masqué sur une terre brûlée par le temps, l'air ambiant et mon tempérament


Père, vois-tu le visage de ton fils devenu homme maintenant ?



Longtemps loin de toi tu l'as maintenu pour des raisons que de toi seul tu comprends



Lui, porte toujours en lui à hauteur inverse des habitudes de la maison



La peur d'un lieu que de sa mémoire il a chercher à chasser



Comme l'on chasse du revers de la main un quelconque vulgaire insecte qui nous empêche



de garder nos membres au repos


Le souvenir est une douleur parfois, une douceur d'autrefois


Mère que penses-tu du silence de ton enfant devenu grand ?





A-t-il toujours les mêmes traits ou se sont-ils endurcis ?





A-t-il encore sur le visage ce sourire qui t'était si familier ?





JE sais que les mères se souviennent toujours de ce genre de petites choses










Il pleure le gaillard, il pleure le temps qui longtemps pour lui paru pure gaspillage, perdu





Mais au fond, il sait que perdu lui ne l'ai pas





Alors... tout peut recommencer










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