10/08/2013

Sortir de la Grande Nuit...

La République est malade de son président et veut sur lui se refaire, une santé ou les dents. 

Le président dans les ores de son palais lui rit au nez... On crie, on court, chacun pour soi, et celui qui s'assoie seul dieu le voit, lève le pousse ou le baisse. 

Tous toussent, poussent, poussent dans la poussière, le vents. Les volutes des fumigènes partent en fumées. Les gaz lacrymogènes, dessinent sur les visages des orages torrentiels, il pleut des larmes. Des cordes si longues qu'un connard pourrait s'y pendre. 

On court se mettre  aux abris, aux abris... Cris au loup... Toujours lui hi, hi rit il sait qui il est tu t'attendais à ce qu'il soit surpris... Foutaises, conneries, plaisanteries.
Quand il n'y a plus de plaisir, il n'y a plus que de la gène. 

Et quand le président pète un câble c'est tout le pays qui pue, il tue. "Fichez moi la paix" se dit-il en son fort intérieur. Le tord est à l'extérieur, il a donc pour lui la raison du plus fort. Les armes. 

Le président se fout de l'arrêt publique. Lui c'est la caravane. Les chiens, considère-t-il, ce sont ses opposants. Et comme dit l'adage qui n'a plus d'âge : Ils aboient et lui, ben il passe. 
Le président à pour ces citoyens un amour pudique. 

"Le capitale lui fait l'amour torride". De temps à autre il lance a son publique des piques. Il embroche quelques opposants, les défie sur la place publique, puis sur les pics de ses colères les fiche. La chaleur monte sous les tropiques. A la une de la presse, soudain on s'empresse de parler de ce tremblement de terre dont on attend la prochaine réplique... On connaîtra bientôt le même sort que ces nombres de morts qui s'accumulent sur ce papier dans lesquels finiront divers détritus avant que de ne rejoindre le fond de nos poubelles.  

Et voici donc venu la conclusion car comme toute fable, celle du Président au service de ses citoyens, hi, hi, hi laissez moi le rire salvateur... Toute fable donc a sa morale.

En bref, comme qui dirait en résumé, selon mon humble opinion, celui qui demande à ce qu'on le laisse tranquille il faut le laisser tranquille et vaquer à nos occupations. 

Car nous devons être engagé tout en paressant et paraissant dégagé. 
La révolution par la désinvolture, en somme. Corps beaux, fier et altier, les nouveaux guerriers et les nouvelles guerrières défient les temps modernes... Agissent dans le silence des alcôves. C'est une armée des ombres au silence bavard, dont on cherche encore à connaître le nombre. 

Ils font et se fichent complètement de savoir qui s'en soucie. Ils ont pour eux la certitude que ce qu'ils font est juste et bien, et cela leur suffit... 

Qui veut rejoindre cette philosophie n'a pas besoin d'être encarté, d'avoir un parti, de rejoindre une page Facebook et faire un commentaire quelconque. Ce mouvement est déjà à l'oeuvre, il est dans le flux, le mouvement, le souffle du vent, il est en marche depuis la nuit des temps. Il se nomme parfois le don de soi. Allez donc ! Allons en avant. Plus avant... Encore. Avant... Avant l'esclavage, avant la colonisation, avant le capital, avant, juste un peu avant la grande nuit ... 

Car en ces temps immémoriaux il faisait jour sur le continent. (A suivre donc)

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