J'écume les vagues du calendrier et je regarde les jours qui passent se marrer
Fériés
Dans les cendres de leurs cendriers, ou sur les numéros de leurs combinés
Coincé entre les murs de leurs cabinets
Ils consultent leur ministère, leurs affaires dites étrangères
Les dossiers qui errent sur leurs étagères,
Fériés
Dans les cendres de leurs cendriers, ou sur les numéros de leurs combinés
Coincé entre les murs de leurs cabinets
Ils consultent leur ministère, leurs affaires dites étrangères
Les dossiers qui errent sur leurs étagères,
Et n'intéressent ni la ménagère de moins de cinquante ans
ni celles de vingt ans encore moins leurs belles mères
Ils divaguent sur le temps,
Sur le Bien et sur le Mal
Évoquent parfois l'OTAN et le vent qui l'emporte
On en voit des traces tant sur leurs magazines que sur leur journal
Qu'ils regardent de préférence télé vissé sur leur pupille
Écouteur collés aux tympans
En vérité c'est le cadet de leur soucis
Ils déblatèrent
Tant sur les femmes que sur leurs malles
Tandis que
Entre deux avions, New Delhi et Singapour
La tête bien calée tout contre le coeur de ma douce, chère et tendre bien aimée
Je pars
Direction Kuala Lumpur
Pendant ce temps là d'autres divulgues à la virgules près ce que je sème
Que je t'aime
Aux quatre coins du monde porté par le vent des alizés qui parcours la planète
Un message me parvient :
Les balises de Lise
Sont dans le rouge
En court ou en long courrier
Le thème peau est toujours un peu le même
Celui des amants du pont neuf
Une semaine et demi avec ma demoiselle
ça donne des ailes à nos désirs
Et vaut bien mieux que d'aller voir Venise au temps
des amours que l'on dit mortes
C'est triste à mourir
Passé le pont des soupirs
Je ne raterais cela pour rien au monde
Va donc pour un dernier tango à Paris
Kind'a
La musique qui accompagne ce texte en attendant que j'en compose une perso :
http://www.youtube.com/watch?v=oA5JaKPnXJQ
http://www.youtube.com/watch?v=oA5JaKPnXJQ
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